Communiqué de presse
Radios, l'association des radios privées francophones, souhaite réagir fermement aux attaques flamandes contre l'actuelle optimisation technique des fréquences hertziennes bruxelloises attribuées aux radios francophones.
Tout réaffirmant son soutien à l'égard du Gouvernement de la Communauté française dans la défense des intérêts des opérateurs radios francophones à Bruxelles et en périphérie, l'association Radios s'étonne des propos tenus par certains partis politiques flamands sur la difficulté de recevoir le signal des radios flamandes à Bruxelles.
Les modifications techniques apportées aux 13 fréquences bruxelloises incriminées visent en effet à atténuer les perturbations intra-opérateurs sans distinction de langue ni de format.
Il est important de souligner que les modifications apportées visent uniquement à confirmer une situation technique historique des radios francophones à Bruxelles.
En effet, de façon historique et de manière officielle depuis la remise des demandes d'optimisation le 15 juillet 2009, la couverture technique des radios francophones est inchangée à Bruxelles depuis des années et ce sans susciter de plaintes de la part des émetteurs néerlandophones.
Radios tient aussi à rappeler que 50% des fréquences bruxelloises sont attribuées aux opérateurs flamands pour une population cible d'à peine 20% sur ce territoire. En outre, la majorité des radios privées et publiques flamandes sont parfaitement audibles à Bruxelles, tout comme elles le sont sur une grande partie de la région wallonne. Il n'en est évidemment pas de même pour les radios francophones en Flandre et même en périphérie bruxelloise.
Les opérateurs radios privés francophones confirment leur volonté de poursuivre l'optimisation technique des fréquences radios afin de pérenniser les projets associatifs et industriels de l'ensemble des opérateurs belges, sans discrimination aucune.